Création 2008
Fable sur le désir et la peur de grandir
À nous d’œufs s’adresse aux enfants âgés de 6 à 12 ans, et aux adultes ayant gardé une part d’enfance…
Une partie parodique dénonce les dérives et l’imposture de certaines émissions de télévision.
Genèse du projet
À nous d’œufs est le troisième volet d’une trilogie sur le thème des trois règnes : végétal, minéral et animal.
La pièce succède à Cœur de Laitue, créée en 1996 au Théâtre des Petits Mathurins à Paris, avec Céline Larrigaldie, dans une mise en scène de l’auteur, Stéphanie Tesson. Cœur de Laitue est éditée à l’Avant-Scène théâtre (N° 1017).
Dans la lignée de Cœur de Laitue, Cœur de pierres avait été écrit par Stéphanie Tesson en 1999 pour répondre à une commande du Centre National du Théâtre afin de promouvoir le théâtre à l’école. Cœur de pierres a été éditée par le CNT (éditions Lansman).
À nous d’œufs est éditée par l’Avant-Scène théâtre.
Une co-production Phénomène & Cie et Poupette & Cie
Avec le soutien de la Région Centre – Val de Loire
À nous d’œufs est l’histoire de deux destins contraires. Celui d’un œuf émancipé, la jeune Œuforie, qui brûle de devenir Poulette pour mener à bien sa carrière de chanteuse. Et celui d’O, œuf errant, en quête d’un nid accueillant et qui n’a pour toute ambition que de profiter du confort d’un poulailler, refusant absolument d’éclore.
Les chemins d’Œuforie et de O s’étant croisés, ils échangent leurs identités. Œuforie sort de sa coquille avant terme et quitte son poulailler pour aller chercher le succès à la ville. Mais elle est victime de sa précipitation et doit subir les pires humiliations du monde télévisé, avant de revenir au point de départ, la queue basse.
Elle retrouve O, déterminé à conserver son rôle d’œuf de substitution. Les parents d’Œuforie, n’ont pas eu de mal à le prendre pour leur propre enfant, tant rien n’est plus semblable à un œuf qu’un autre…
Insensible aux supplications d’Œuforie pour lui prêter au moins un peu de chaleur, O se fait traiter “ d’œuf dur ” et découvre ainsi sa nouvelle et terrible nature.
Un œuf dur n’ayant aucun avenir, il se résigne à quitter le poulailler, lorsque le soleil se lève. Personne ne l’annonçant, Œuforie tente un “ Cocorico ” impuissant, qu’O relève aussitôt en faisant éclater une voix de stentor.
Il éclot en même temps et révèle ainsi sa véritable identité de poulet.
Sous l’œil du Dindon veilleur, qui les a accompagnés de ses intermèdes facétieux durant tout leur parcours, O et Œuforie prennent ensemble le chemin de l’aventure pour aller finir de grandir ailleurs…
Seul fidèle au poulailler, le Dindon veille.
La pièce est écrite en octosyllabe et se compose de six tableaux.
Nous nous inspirons de la forme épurée de l’œuf pour fabriquer un spectacle simple, sans artifices techniques, dans la tradition des livres d’image animés, concentrant l’attention sur l’acteur (et son alter ego : la marionnette) et sur le texte.
Le travail d’incarnation des comédiens repose autant sur la recherche corporelle que vocale (une diction naturelle et musicale des octosyllabes).
L’univers esthétique du spectacle répond à un esprit de poésie, d’humour et de légèreté, qui sont le fondement de toutes nos créations.
Une boîte noire pour tout décor et quelques accessoires suggèrent le poulailler : bottes de paille, outils divers…
Des costumes inventifs habillent les trois protagonistes : l’œuf O, la Poulette Œuforie et le Dindon-veilleur.
Un jeu de lumière subtil marque le passage de la nuit à l’aurore et suscite des atmosphères diverses.
Le quatrième tableau fait intervenir des marionnettes pour évoquer la télévision.
Elles interviendront dans un castelet, faisant aussi office de cabane à outils.
La musique joue un rôle prépondérant.
Une composition originale fait le lien entre les tableaux.
Des chansons parsèment le texte.
D’autre part, le comédien qui joue le rôle du Dindon-veilleur accompagne le spectacle de bruitages, créant un décor sonore.
LE FIGARO – Octobre 1997
Cœur de Laitue de Stéphanie Tesson, avec Céline Larrigaldie… (Aide à la création de la DMDTS et aide de Beaumarchais) Création en Octobre 1997 aux Petits Mathurins (Paris) « Une fantaisie potagère et craquante »
LE PARISIEN – Octobre 1997
« L’idée est originale et l’on cueille dans le texte d’excellentes trouvailles »
FIGAROSCOPE Octobre 1997
« Le spectacle sort des sentiers battus avec humour et légèreté »
L’EXPRESS – Novembre 1997
« Ce spectacle servi par une excellente comédienne, Céline Larrigaldie, n’est pas seulement un conte pour enfants où marionnettes et comédiens font bon ménage et bonne cuisine. Stéphanie Tesson a composé des strophes pleines d’esprit, aux jeux de mots subtils à souhait et sans morale pesante »
ADEN – Mars 1999
« Léger, fugace, poétique… Un très joli univers, porté par une comédienne-chanteuse formidable, toute frémissante, habitée par une joie follette »
LE QUOTIDIEN du MEDECIN – Novembre 1999
« Le spectacle séduit petits et grands et accompagner ses enfants ou ses neveux est un bonheur pour les adultes »
PARISCOPE – Avril 2000
« Truculente Céline Larrigaldie ! Un beau spectacle, poétique, original et drôle, succulent comme un bonbon ! »
LA DEPECHE du Sud-Ouest – Août 2000
« Un spectacle pour le plaisir des yeux et celui des oreilles. Léger et drôle comme une comptine enfantine. Les enfants seront aux anges au pays des merveilles devant les prouesses scéniques d’une déesse du genre : Céline Larrigaldie »
PARISCOPE – Mars 2008
« Une pièce rondement menée par trois gallinacées aux caractères bien trempés. Une petite merveille. »